Qui n’a jamais rêvé de construire sa propre tanière, à l’image de Gaston Lagaffe, que ce soit au cœur de la forêt ou au fond du jardin?
Depuis le Moyen Âge, le jardin est associé à l’idée de retrait, de calme et de recueillement. C’est un espace dédié à la contemplation où l’on se repose.
La tanière, elle, évoque un abri souterrain, naturel ou aménagé, mais non entièrement creusé, en opposition au terrier. Elle représente un lieu pour se reposer, un refuge, mais aussi une cachette: un endroit où l’on peut s’isoler du monde extérieur.
Un jardin secret, à l’abri de l’agitation environnante.Le Jardin tanière offre des senteurs printanières et estivales.
Ce jardin renferme des éléments inattendus qui captivent et stimulent, des contrastes entre la douceur de l’intimité et la vivacité de quelque chose de piquant. Cela reflète une dualité entre la tranquillité intérieure et les défis extérieurs. Mais ce jardin clos est surtout un lieu où l’on peut se plonger dans un univers poétique.
Née à Lille en 1977, Séverine Hubard a participé à des expositions et résidences dans de nombreux pays. Son goût du voyage l’amène à intervenir dans l’espace public et naturel avec la volonté de questionner notre façon de regarder l’environnement. Elle s’est associée pour ce projet avec l’artiste pluridisciplinaire Alice Retorré, spécialiste en botanique et basée en Province de Liège.