Elodie Wysocki (1985), diplômée de l’école Supérieure des Beaux Arts de Nîmes, explore la question de l’existence et de la différence. Sa recherche, d’abord centrée sur le genre humain, s’étend aujourd’hui à l’ensemble du vivant. L’humain et l’animal se mélangent, induisant des notions d’origine et de mutation. Les thèmes de la vanité, de la mémoire et des traces sont aussi récurrents dans sa recherche artistique.
Mon travail pose la question du corps, le nôtre, celui des autres et le corps comme matière. Ce qui m’intéresse c’est autant le “je” que le “nous”. On trouve d’ailleurs de nombreux allers-retours de l’un à l’autre, de l’un au tous, et son contraire. J’ai travaillé dans un premier temps sur le rapport œuvre-spectateur. J’ai mis en place des sculptures-objets qui mettent en scène le corps des ou d’un regardeur. J’ai ensuite centré ma recherche vers des sculptures dans lesquelles le corps était figuré mais tendait à la dissolution, parfois jusqu’à la disparition. Elodie Wysocki
La fatigue des autruches interroge par le biais d’une figure animale gorgée d’analogies et de références psychologiques, les notions de courage et de conscience.
Beaucoup d’idées sont liées à l’image de l’autruche: peur, refus de voir les réalités, féminité, agressivité, etc.
Pourtant l’autruche est un animal tout sauf peureux. Extrêmement habile, l’autruche est le plus grand et le plus rapide des oiseaux.