L’espace, la matière, la structure, la réminiscence, la trace sont au cœur de l’œuvre plastique de Jean-Luc Petit. Son travail oscille entre la soustraction et l’ajout, l’effacement et le surgissement, dans le rapport présent au passé.
Le pavillon Fourmarier est aujourd’hui détourné de sa fonction initiale, l’abri d’une source d’eau chaude. Jean-Luc Petit enlève les couches rapportées au cours des années. Le lieu se révèle. L’essentiel apparait.
Les bruits, la profondeur, la chaleur, la vapeur, la condensation, le ruissellement, relient au passé.
Rien n’est ajouté … une colonne lumineuse, intimement liée au lieu, parait.
Un vide, carré et sombre, interpelle.
Parallèlement à son intervention, l’artiste interprète ces sujets par photographies et vidéo.
Ainsi, Jean-Luc Petit offre une représentation du bâtiment, cohérente et radicale. Il dépose un nouveau filtre, une atmosphère, une émotion sur l’intériorité du pavillon des années soixante.